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Après un puissant début de vidange afin d’évacuer les boues agglutinées à sa sortie, en ce 20 octobre, l’étang se vide tranquillement.

A l’emplacement de la baignade, l’eau s’est retirée, et comme l’an passé, le fond ressemble toujours à une fosse septique à ciel ouvert.

On constate également que les bryozoaires sont toujours là et de plus en plus nombreux.

Or, on sait qu’un bryozoaire d’un millimètre de diamètre à l’état latent peut atteindre une taille record dans le Malsaucy. On sait également que sa nourriture de prédilection, son anabolisant, qui le rend si « magnifica » dans le Malsaucy, comme dans tout autre étang de Franche-Comté, est la pollution, condition sine qua non à son développement et à son évolution.

Question : Pectinatella Magnifica Leydi 1951 (nom scientifique du genre), en fin de vie, lorsqu’il fond, lorsqu’il se désagrège, libère-t-il aussi toutes les pollutions dont il s’est nourri, sous forme d’un puissant cocktail de bactéries aux couleurs éclatantes bien plus dangereux que séparées et diluées dans la masse d’eau ?