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Photos prises depuis le moine (le déversoir)

Photos de 1 à 3 : prises le 11 novembre 2010, nous montrent la plage de sable blanc avec un fond de baignade qui ressemble ni plus ni moins à une fosse septique à ciel ouvert composée de boue fécale et algale, de lait huileux craché par les bryozoaires et protozoaires, et un immense lit de cyanobactéries bien vertes pour la saison. Le reste de l’étang est dans le même état sanitaire.
Photo 4 : prise le 20 août 2010, montre un bryozoaire accroché aux parois du moine dans une eau bien huileuse.
Photo 5 : prise début octobre 2010, représente le même bryozoaire, en l’agrandissant, on perçoit un noyau, tel l’œil noir fixe d’un genre mi-poulpe, mi-monstre.
Photo 6 : prise aux alentours du 10 octobre, montre une eau sombre, en l’agrandissant, on s’aperçoit qu’elle est chargée de milliards de points noirs (spores de cyanobactéries et de statoblastes). En effet, les bryozoaires qui se sont largement développés sur les parois du moine, se décrochent au fur et à mesure que l’eau de l’étang baisse et libèrent des millions de statoblastes.
Photos 7 à 9 : montrent que Pectinelle Manifica 1851, partie d’un statoblaste d’un millimètre de diamètre peut atteindre 2,30 de diamètre.
On constate également que ces grosses bestioles peuvent grandir aussi dans l’obscurité (2 mètres de profondeur), elles ont besoin d’un support pour se fixer, herbes, pierres, mur et même sur les pattes et plumes de volatiles aquatiques.

Question : Les autorités sanitaires et sociales ont-elles besoin de lunettes pour réagir ou leur égo est-il plus gros encore que Pectinelle Manifica 1851 ?